[15/20] Chiang Mai et retour sur Bangkok

Quatrième visite de Chiang Mai en 1 mois et retour sur Bangkok dans quelques jours.

Je change une nouvelle fois d’hôtel, non pas que les précédents étaient mauvais, au contraire mais l’envie de voir différent endroits de la ville et tenter de rencontrer des personnes ont guidés mon choix.
Encore une bonne adresse, excepté la situation. En effet, je suis à plus d’un kilomètre du centre et l’environnement est plutôt propice au shopping.

Le soir, je me rends au Night Bazaar que je n’avais pas eu l’occasion de faire.
Bon, en effet, c’est le bazar !
Un nombre incalculable de stands, un monde fou.
Je me perds un peu dans les allées, puis me dirige vers le plus intéressant pour moi, les stands pour manger !
Après un bon repas, je retourne à l’hôtel.

Le lendemain matin, lever tranquille et je décide de récupérer Kaihōpara Rangi au monastère l’après-midi.
Je me trouve un restaurant de ramen, à 2 pas de l’hôtel ! Un petite goutte de nostalgie pour le Japon, avec en fond musical, le célèbre groupe X Japan.

Je monte dans un songthaew (taxi rouge que l’on partage) pour aller à Wat Umong.
J’y retrouve Hans pour un café et discuter de ma retraite.
Puis j’équipe Kaihōpara Rangi. Il a pas trop aimé l’humidité durant le séjour et surtout mes sacoches arrière ! J’ai peur que certaines choses soient moisis. Je prendrai le temps de regarder en détail à l’hôtel.

Le retour se fait sans encombre et j’arrive tout juste avant la pluie. Les freins ont pas mal couiné du fait de l’humidité et la rouille qui s’est installé sur les plaquettes.

En arrivant, je m’occupe instantanément de mes affaires dans les sacoches. L’humidité a fait des ravages, une odeur de moisi qui a envahi mes vêtements et, pour une raison qui m’échappe, ma jacket d’hiver à complètement moisi. Direction poubelle, un poids en moins mais un peu dégouté.
Je mets tous mes vêtements à laver.
Les sacoches sont imprégnées de l’odeur et les fermetures éclairs sont totalement oxydées.

Je décide à ce moment de m’acheter de nouvelles sacoches étanches, j’ai trop longtemps hésité.
J’aère au maximum les affaires. Les 2 sacoches étanches avant n’ont pas été impacté.

Le lendemain, vers 11h, je rejoins Hans dans un restaurant allemand (oui il est amoureux de l’Allemagne !).
Après un copieux repas, il me fait visiter quelques temples et on se pose dans un café.
Après les au revoir, je retourne à l’hôtel.

Je passe 3 heures au téléphone avec une de mes meilleures amies que je n’avais pas contacté depuis plusieurs mois.
Un très bon moment 🙂

Nouvelle journée, je ne sais que faire. Finalement, je décide d’acheter mes nouvelles sacoches.
J’ai repéré 3 magasins de vélo à Chiang Mai et organise un trajet à pied ou en taxi rouge.
Arrivé au premier, je trouve mon bonheur.
L’endroit fait plutôt office d’entrepôt (beaucoup de stock !) plutôt que magasin.

Le vendeur ne parle pas un mot d’anglais, c’est donc à travers le catalogue d’Ortlieb que je lui indique les sacoches souhaitées.
Et avec la chance que j’ai, il y a une remise de 3000 baht sur l’ensemble : 2 sacoches latérales et un sac (rackpack).

Mon choix est fait, même si j’hésite un peu pour le sac. Malheureusement, la carte de crédit n’est pas utilisable. Je retourne donc au marché, à quelques pas, pour retirer de l’argent et revenir.
Et je décide de prendre l’ensemble, ça sera plus pratique pour ranger la tente et le matelas.

De retour à l’hôtel, j’entreprends de réorganiser tout mon matériel dans les nouvelles sacoches et j’en profite pour faire un peu de ménage dans mes affaires.
Je fais également quelques recherches pour un circuit à vélo et mon choix tombe sur l’ascension du Mont Doi Suthep et son célèbre temple.

Dernier jour à Chiang Mai qui débute, au lever du soleil, par la traversée de la vieille ville afin de rejoindre le circuit.
À peine arrivé au début de la montée, je suis poursuivis par plusieurs chiens, qui seront stoppés par un habitant. Et hop, une petite dose d’adrénaline dès le matin !
Puis quelques mètres plus loin, voilà que je perds une pédale (pas moi, le vélo hein !).
Quel guigne…
Et, n’ayant pas mon matériel avec moi, impossible de la refixer !
Me voilà à pied, avec une pédale de vélo dans les mains. Situation cocasse 🙂

J’essaie de demander aux alentours si quelqu’un a une clé. Non.
Donc retour en direction de la ville à pied. Il est 7h du matin.
Après vérification, il n’y a que 2 magasins de vélo dans cette zone. Et il y a peu de chance que ça soit ouvert maintenant.
Je tente le premier et, coup de chance, c’est ouvert.
Je demande donc une clé, fixe la pédale et repars en direction de ce circuit (oui je suis persévérant).

Cette fois-ci, j’opte pour une autre entrée, à côté du Zoo.
Pas de chiens mais après plusieurs centaines de mètres, je m’aperçois que le chemin est trop difficile et escarpé. Je ne suis clairement pas à l’aise sur ce terrain.
Finalement, je prends le chemin du retour en faisant une étape au terminal de bus pour réserver un aller à Lampang.

Je récupère mes affaires à l’hôtel, direction le terminal de bus, paye le petit supplément pour le vélo (50 baht).
Cette fois-ci, pas de regard étonné. On me l’installe dans la soute, à côté d’un scooter. Oui tout ça dans une soute de bus !

Photos : Chiang Mai #4