Départ de Wellington assez mouvementé.

J’avais prévu de démonter le vélo le matin avant de partir à l’aéroport. Après 1h d’essai, impossible d’enlever la deuxième pédale. Cela nous oblige à changer les plans. Nous avions prévu d’y aller tous les 3 en bus.
Finalement, Émilie et Sandra prirent la voiture avec le cadre du vélo et les bagages. De mon côté, je suis parti avec le big carton à pied pour se rejoindre au magasin de vélo.
Sur place, le technicien a retiré la pédale en 2 secondes… Avec les bon outils, ça aide.

Les filles partent directement à l’aéroport et moi, toujours avec ce carton bien encombrant, je me dirige vers la station de bus dans le centre de Wellington.
Notre avion est à 15h et le check-in commence à 13h30.

Après 15min d’attente, le bus pour l’aéroport arrive. Il me refuse à cause du carton… et je n’avais pas assez de monnaie pour payer.
Je retire donc de la monnaie, dans un ATM qui n’est pas de ma banque, avec les frais évidemment. Bon, je ne suis plus à quelques dollars près.
Le prochain bus arriva 10min après (il est 12h45).
En me voyant, avec le carton, je sens qu’il hésite. J’insiste un peu, paye mon ticket et finalement, j’arrive à caser le carton sans que ça gêne les usagers.

Arrivé vers 13h30 à l’aéroport, je file direct au check-in pensant que les filles étaient là-bas et bien non. Sandra m’appelle pour me dire qu’elles sont devant l’arrêt de bus.
Ne pouvant pas laisser ce foutu carton, je retourne à l’arrêt.
Je place tous les morceaux du vélo dedans et ferme solidement avec du ruban adhésif.
La pluie vient troubler un peu l’emballage mais je finis à temps.
Nous posons toutes les affaires sur des caddies et direction check-in, il est presque 14h.

Nous disons au revoir à Émilie car elle nous rejoindra seulement le 18 juin en Australie.

Au moment de la pesée, l’hôtesse m’indique que le poids du carton est de 26kg. Elle me conseille d’enlever des objets pour les prendre avec moi sinon je devrais payer 150$ de supplément.
J’avais des doutes sur ce que je pouvais enlever du cartons et surtout, je devais le réouvrir…
Finalement, je tente et j’arrive tant bien que mal à retirer 5kg. Je répartis quelques affaires avec Sandra.
Après avoir attendu que l’hôtesse ait terminé avec d’autres passagers, je repasse le carton est cette fois-ci, c’est bon. Je dois encore l’emmener dans la zone des bagages volumineux.
Avec Sandra, nous nous retrouvons avec presque 10kg chacun en bagage cabine, heureusement que ce n’est pas contrôlé car le maximum autorisé est de 7kg.

Il est pas loin de 14h30 quand on passe le contrôle des douanes.
Sauf que j’ai complètement oublié de retirer mon couteau de ma popote.
La douanière me demande donc de vider mon sac et de retirer mon couteau. Après vérification, la lame est trop longue et je dois donc le laisser ici…
Nous arrivons finalement dans la zone d’embarquement, et je recroise Tobias.

C’est le jeune allemand que j’ai rencontré à Cap Reinga avec Max au début de mon trip en NZ. Nous avions gardé contact et le hasard a fait que l’on parte le même jour en Australie. Il se rend à Melbourne, pour faire un trip de 2 mois à travers le désert et revenir en Allemagne début août. Un fou !
Nous avons tout juste le temps de commander des sandwichs et 2 cafés avant d’embarquer 10 minutes après.

Le vol se passe sans encombre et nous atterrissons à Brisbane vers 17h. On récupère nos bagages très rapidement. Le carton du vélo est en bon état, c’était un peu ma hantise de le retrouver ouvert ou abîmé.
Le passage à l’immigration se fait rapidement, aucun contrôle du visa. Du fait de mon carton avec le vélo, je dois obligatoirement passer le contrôle des douanes.
Un peu, beaucoup de stress quand le chien renifle le carton et les affaires. Même si j’ai rien à me reprocher, j’ai toujours un mini-doute.
Après les contrôles, le but est de se rendre à l’auberge en ville.
À partir de là, plus de caddies, je dois donc le porter le carton de 21kg à bout de bras.

Nous prenons le train pour rejoindre le centre-ville. Puis de la station, il reste 900m jusqu’à l’auberge.
Mais 900m avec les bagages et un carton de 21kg c’est bien galère, surtout à 19h en pleine nuit (le soleil se couche à 17h) et la fatigue de la journée.
Heureusement, Sandra rencontra une jeune femme qui se propose de nous aider, enfin surtout aider Sandra.
Après de multiples pauses, nous arrivons enfin à l’auberge vers 20h ! Je n’avais plus de mains et de bras…
Nous déposons nos affaires et nous filons dans un restaurant indien à côté pour fêter notre arrivée et enfin se poser tranquillement.

Voilà notre épopée pour rejoindre l’Australie. Globalement tout s’est bien déroulé mais le timing était hyper serré.

Photos : Brisbane