Nouvelle-Zélande

La préparation

La Nouvelle-Zélande, aussi appelé Aotearoa en māori qui signifie « Le pays du long nuage blanc », fut ma première destination pour ce tour du monde.

J’ai hésité entre le Japon, où je suis déjà allé en 2009, et cet autre pays constitué également d’îles. Mon cœur a basculé lors de mes recherches sur le PVT (Permis Vacances-Travail), où je suis tombé sur un blog faisant référence au Te Araora. un trek traversant les deux îles que constitue la Nouvelle-Zélande, long de 3500km.

Ni une , ni deux, j’ai acheté deux cartes routières assez détaillées que j’ai punaisé dans mon appartement. Je me suis mis à dessiner le trajet aussi précisément que possible. Je m’imagine déjà arpentant la Terre du Milieu, car c’est le lieu où la majorité des images des films du Seigneur des Anneaux ont été tournées.

Puis je me lance dans la préparation de mon sac à dos et du matériel pour être en autonomie. J’ai l’expérience de la randonnée, notamment à travers les Pyrénées en famille et aussi le Tour du Mont Blanc avec ma meilleure amie, déclencheur de ce voyage autour du monde. Mais je n’ai jamais randonné en solitaire.

Une fois mon sac prêt, mon billet d’avion en poche (acheté avec une certaine anxiété et excitation mélangée), dit au revoir à ma famille et mes amis, je m’envole pour Auckland avec 25 heures d’avion et 14 heures d’escales à Dubaï.

Aussitôt le pied posé dans le pays, je sens que j’ai fait le bon choix. Puis une rencontre dans l’auberge de jeunesse, Julien, un français qui va faire la Nouvelle-Zélande à vélo. C’est le déclic dans ma tête.

C’était ça que je voulais vraiment au fond de moi. Je me décide à acheter un vélo, mais la banque décide de prendre son temps pour le virement bancaire. Je peux retirer seulement une petite somme d’argent par semaine.

L’attente

Contraint d’attendre, je me lance dans un trip à pied dans le nord d’Auckland pendant quelques jours. Ca me permet de tester mon matériel de camping, ma condition physique et mon envie de voyager. Première expérience réussie.

Toujours pas de virement ? Tant pis je pars sur un coup de tête avec Bernard en voiture sur Taupo. Je vais pouvoir faire le fameux Tongariro Alpine Cross. Depuis Taupo jusqu’au départ du trek, j’utilise le stop qui fonctionne très bien ici.

Mon physique est mis à rude épreuve, les conditions sont assez éprouvantes (froid, brouillard) mais je m’en sors très bien. Un retour avec plusieurs stops pour rejoindre Auckland et je découvre que le virement est arrivé. C’est avec une joie non dissimulée que j’achète mon vélo. Que je baptiserai pour l’occasion Kaihopara Rangi, qui signifie Explorateur du Ciel en māori.

Encore une fois, je n’ai encore aucune expérience de voyage au vélo mais je m’adapte rapidement. Je ne m’attendais à avoir autant de dénivelé. Après 2 semaines de vélo quotidien, mon corps s’habitue et j’arrive à trouver mon rythme parfois poussé par mon compagnon de route, Max, un allemand rencontré sur la route dès mon deuxième jours.

Mon régime alimentaire était composé principalement : peanut butter (indispensable pour les calories et protéines), miel, pain, noix de cajou et cacahuètes, double ration de porridge, thé, soupe, nouilles instantanées, barres de céréales, tablettes de chocolat. Sur la route, j’achetais des pommes, bananes, abricots, oranges. Tout cela accompagné d’environ 4L d’eau par jour.

Mes spots préférés

Ce que j’ai retenu de la Nouvelle-Zélande, c’est la beauté des paysages et l’effort pour préserver cette nature. Notamment la péninsule de Coromandel, avec sa route longeant la côte et l’arrivée à Port Jackson après une journée très éprouvante. Egalement, la route entre Kaikoura et Christchurch, Arthur’s Pass (route qui joint la côte Est à la côte Ouest de l’île Sud) et Abel Tasman.
J’ai apprécié l’accueil des néo-zélandais et le pays est parfait pour les backpackers.

Je vous invite à lire le récit détaillé jour par jour de mon trip à vélo et visualiser la carte sur TravelMap.