Sélection musicale 2019

Une année vraiment riche musicalement en découverte et frissons. Le choix a été difficile tant par la qualité que la quantité des sorties.

Pour cette année, il y a une tendance à écouter une musique plus calme et introspective à l’image du dernier Leprous. Je privilégie l’ambiance et la mélodie aux sensations un peu plus fortes.

On retrouve toujours un mélange de pays nordiques, arabes, pays de l’est et d’Amérique du nord. La France et le Japon sont toujours représentés. Sans réel volonté de ma part, je pars à la recherche sans à priori, toujours avide de découvrir de petits et gros groupes dans toutes les régions du monde.

Ihlo – Union (Etats-Unis)

Une belle découverte, surtout pour un premier album. Une réalisation et production parfaite. Du métal progressif de haut vol !
Mon coup de cœur de l’année.

Clément Bélio – Patience (France)

C’est avec un grand intérêt que je suis le travail de Clément depuis plusieurs années et notamment son groupe Itzamna. Cet album est une synthèse de la diversité dont il est capable. De subtiles mélanges de genre, une ambiance onirique et une production riche, avec comme fil conducteur, les carillons.
Et il en a fallut de la patience pour produire cet album dont la gestation a mis 2 années.

Rendezvous Point – Universal Chaos (Norvège)

Petit frère norvégien de Leprous dont les deux groupes partagent le talentueux batteur Baard Kolstad. Ce deuxième opus démontre tout le talent de composition du groupe. La voix de Geirmund Hansen s’est grandement améliorée et les titres sont plus catchy et directs, tout en conservant ce métal progressif complexe.

Anoice – Ghost in the Clocks (Japon)

Ce nouvel album reprend la suite du troisième opus, The Black Rain. A nouveau emmené par la pianiste Yuki Murata et Takahiro Kido, nous nous retrouvons dans cette ambiance très sombre et mélancolique, soutenue par une mélodie redondante. Une très belle œuvre et plus homogène que les précédentes.

The HU – The Gereg (Mongolie)

Grosse surprise venu de nulle part sur Youtube fin de l’année 2018. Ils ont concrétisés leur travail avec cet album. Que dire de cet ambiance traditionnel mongol et l’association du rock/métal ! Etant un adepte des musiques ethniques et du mélange des genres, je suis servi.
Gros coup de cœur de cette année.

Oh Hiroshima – Oscillation (Suède)

Derrière ce nom qui évoque le Japon, se cache un post-rock suédois. Le post-rock, c’est le minimalisme pour un maximum d’émotions. Avec une basse omniprésente qui densifie cette musique éthérique.

SKÁLD – Vikings Chant (France)

Deuxième phénomène de Youtube après The HU. Ici nous entrons dans le mondes des vikings, chanté en vieux norrois par un groupe français. Les morceaux content les histoires de la période médiéval des pays nordiques, et surtout les histoires vikings. L’apport d’instruments traditionnels de l’époque apporte une touche historique. Très beau travail de composition et de production, mention spécial pour le chant !

Leprous – Pitfalls (Norvège)

Le changement continue après Malina. Un album sublimé par la voix de Einar Solberg qui d’ailleurs est le principal auteur des textes contrairement aux précédents albums. Les paroles sont empreintes d’une grande émotion, c’est son choix pour exprimer ce qu’il a vécu pendant un an et demi, à travers la dépression et l’anxiété.
La musique se tourne vers un son plus pop mais la patte Leprous est toujours omniprésente, nous retrouvons par ailleurs le violoncelliste Raphael Weinroth-Browne.
Il m’a fallut un peu de temps pour l’appréhender, et maintenant je l’apprécie à sa juste valeur.

Black Hill & Silent Island – Tales of the night forest (Hongrie)

De nouveau du post-rock plus atmosphérique, d’origine hongroise cette fois-ci. C’est la réunion de deux projets du guitariste Csarnogurszky István et le résultat est vraiment plaisant. Malgré l’unique instrument qu’est la guitare, il se dégage une ambiance particulière.

Mentions spéciales

La liste étant plus longue que d’habitude, je rajoute ceux qui m’ont fait également vibrés :

  • Dream Theater – Distance Over Time (Etats-Unis)
  • Soen – Lotus (Suède)
  • Myrath – Sheili (Tunisie)
  • Nick Johnston – Wide Eyes in the Dark (Canada)
  • Richard Henshall – The Cocoon (Royaume-Uni)
  • Turilli/Lione Rhapsody – Zero Gravity (Italie)
  • Tool – Fear Inoculum (Etats-Unis)
  • Klone – Le Grand Voyage (France)
  • Retrospective – Latent Avidity (Pologne)
  • Qantice – The Anastoria (France)
  • Wilderun – Veil of Imagination (Etats-Unis)
  • Josh Kramer – Roots (Etats-Unis)
  • Alcest – Spiritual Instinct (France)