Le retour à la ville est une nouvelle fois compliqué. Je suis déconnecté, dans un autre monde, comme si je n’étais pas présent. J’observe mais je ne participe pas.

Le matin, j’entreprends d’aller à l’immigration pour des informations et une nouvelle fois, je joue de malchance car l’Office a été déplacé à l’autre bout de la ville.
Tant pis, ça sera pour la prochaine fois. Au moins, je connais la nouvelle adresse.

Je retourne en centre-ville avec un tuk-tuk, puis choisis de prendre un café et un pancake dans un café pas loin de l’hôtel. J’y fais la rencontre d’une famille belge. Ils sont en Thaïlande pour seulement deux semaines en vacances. Nous discutons notamment de mon voyage et explique les raisons qui m’ont poussé à être ici.
Ça me fait plaisir de partager mon expérience !

Après un repas au calme, je me repose l’après-midi et je retourne dans un salon de massage, pour le dos et les épaules cette fois-ci.

L’idée, que les choses vont complètement changer après cette nouvelle retraite spirituelle, commence à germer dans ma tête.
Je me sens prêt à repartir en retraite, je n’ai absolument pas la tête à faire du tourisme à ce moment.

En route pour Mae Hong Son

Le lendemain matin, je prends mon temps pour aller au terminal de bus. Je prends mon billet pour Mae Hong Son dont le trajet est plus long que ce que j’avais prévu, 6h en mini-van (un peu moins pour le monastère).

Avant de quitter Chiang Mai, le chauffeur fait le plein d’essence et je suis surpris qu’il reçoive un pack d’eau. Puis je remarque que c’est inclus dans le service, ça fait sens en effet.
La route est très montagneuse et il faut s’accrocher parfois dans les virages mais le décor est somptueux. Dommage que les vitres soient sales, impossible de prendre des photos…

Le chauffeur me dépose devant le chemin conduisant au monastère, je dois marcher pendant 1km environ.
À peine descendu, un villageois me propose de m’emmener à moto. Super sympa !