[01/10] L’arrivée au Vietnam

Mường Xén

Je repars le matin avec le froid pour parcourir les derniers 30 kilomètres qui me sépare de la frontière vietnamienne.
Une nouvelle fois, il y a très peu de monde. Le passage de la frontière se fait sans encombre. En vérifiant le passeport, les officiers s’amusent à peser mon vélo et c’est sous les sourires que j’arrive au Vietnam.
Néanmoins, une centaine de mètres plus loin, je prends conscience que je suis dans un nouveau pays. Une légère inquiétude m’envahit, mais qui se dissipe rapidement au fil des kilomètres et du nouvel environnement qui s’offre à moi.

J’entame la longue descente jusqu’à Mường Xén. Sensations de descente avec cette environnement montagneux, j’éprouve une sensation de légèreté. L’arrivée au Vietnam commence à se faire plaisante. Puis j’arrive dans la première ville vietnamienne, Mường Xén, où j’espère trouver un hôtel. Je traverse la ville mais je suis perdu avec les panneaux.
J’avais l’habitude de repérer les hôtels et guesthouse au Laos grâce à certains panneaux.
Il me faut prendre de nouveaux repères.

Finalement, j’arrive à la sortie de la ville et me fait contrôler par les policiers. Je leur demande s’il y a un hôtel, oui au début de la ville. Hop demi-tour et après un bon kilomètre, je me trouve face à deux hôtels. Je choisi celui de droite. Premier changement, on conserve mon passeport le temps du séjour. Je suis pas trop confiant mais puisque c’est la règle. Le prix de la chambre est un peu plus cher qu’au Laos.
Nouveau changement aussi, la population qui est beaucoup plus nombreuse.

Con Cuông

Cette nouvelle journée est vraiment agréable avec beaucoup de route plate dans la matinée. La traversée des villages est toujours ponctués de “Hello”, la plupart du temps par les enfants.

J’arrive à mon étape, Con Cuông, sans trop d’enthousiasme. L’ambiance est assez vide ici. Une grande route qui traverse la ville, peu de charme.
Je trouve une guesthouse, encore assez chère mais le choix est assez restreint ici. Néanmoins, le confort est là.
Le soir, je trouve un petit stand qui propose des soupes Phô, seul étranger dans le coin, les regards sont tournés vers moi.
La nuit se passe sans problème, mis à part des voisins bruyants le soir et le matin assez tôt.