Fin de la découverte à pied. Retrouvez la deuxième partie.

Après une nuit tranquille, je remercie la dame m’a permis d’utiliser son terrain et je pars direction la route principale pour trouver un stop qui m’emmènera à Wenderholm, à proximité de Waiwera. C’est une réserve naturelle que l’on peut parcourir à pied, et je choisis de poser mon campement dans le camping prévu à côté.

Sur place, je m’aperçois qu’il faut réserver ou appeler le ranger. Ne sachant pas trop quoi faire, je demande à quelqu’un qui me confirme qu’il faut voir le ranger. Il me propose de me déposer à l’accueil en voiture.
Sur place, il m’explique la procédure.
Le ranger n’étant pas forcément disponible, il faut appeler le centre de réservation. J’arrive tant bien que mal à faire ma réservation mais au moment de payer par carte Visa, je me perds un peu car il faut appeler un autre numéro.
Je précise que je préfère payer par cash directement au ranger.

Après une quinzaine de minutes, le ranger arrive et après avoir expliqué que j’avais bien réservé mais impossible de payer par carte, il me dit : “je vous offre la nuit”.
Je lui redemande tout de même mais oui, c’est bien ça !
Après l’avoir grandement remercié, je retourne au camping et je m’installe dans un coin à l’abri du vent. L’endroit est très propre et paisible, seule une tente et quelques camping-car occupent l’espace.

Je m’attaque à l’exploration de la réserve dont le l’itinéraire débute à côté du camping.
Avant de rentrer dans la réserve, il faut prendre le soin de laver ses semelles de chaussures avec une brosse et du désinfectant. On ne rigole pas avec l’environnement ici. Ce soin particulier est surtout essentiel pour l’arbre Kauri, très fragile mais qui peut vivre jusqu’à 2000 ans et mesurer 50 mètres de haut.

La balade se passe principalement dans une forêt assez dense, on se croirait sur une île déserte. Et vers la fin du parcours, le chemin bordant la côte s’ouvre sur un magnifique panorama de la baie.
Je reste un moment à contempler cette vue. Je me sens vraiment bien, en paix face à cette nature.
De retour au campement, j’en profite pour me reposer et méditer.
Je passerais mon repas du soir en compagnie de canards gourmands et pas du tout farouche. Ça m’a bien amusé.
Et pour finir en beauté cette journée, en m’installant dans ma tente, je vois la lune, presque pleine depuis l’ouverture !

Le lendemain, le moral gonflé à bloc, je repars du camping pour descendre à pied sur Waiwera afin de rentrer en stop sur Auckland.
Le trajet se fera en deux parties avec un arrêt à Orewa.

Le retour sur Auckland est assez violent car j’atterris sur les quais, un des endroit les plus animés. Je n’apprécie pas le bruit, les odeurs, même les gens. Je me sens totalement déconnecté de cette ambiance.

Pour conclure, cette première escapade hors Auckland m’a vraiment fait du bien. Ça m’a permis de penser à autre chose que l’attente du vélo, de tester mon matériel et surtout que d’autres endroits aussi magnifique m’attendent dans le pays !

Photos : Découverte à pied