[09/14] Vieng Kham et Paksan

C’est avec l’esprit beaucoup plus léger que je repars.
Je retrouve de bonnes sensations sur la route malgré un fort dénivelé sur certaines portions. Je profiterai également d’un très beau point de vue.
La route est plus difficile que prévue mais je bénéficie d’une pause réparatrice dans un petit restaurant familial au bord de la route et je fais le plein de gâteaux.

J’arrive en douceur dans une guesthouse assez classique, avec comme animation un orage dans la soirée.
Après un petit-déjeuner agréable, je prends la route pour finalement faire l’étape entière pour rejoindre Paksan. J’y arrive à 13h, en étant complètement épuisé. Je me suis encore trop poussé…
Surtout que la route était vraiment ennuyeuse et un peu plus de trafic car j’approche de la capitale, Vientiane.
N’ayant plus de patience pour choisir un restaurant, je fais un choix par défaut qui s’avère décevant.
La colère est présente.

Maintenant le choix de la guesthouse, j’en ai sélectionnée deux. Je vais à la première et c’est une bonne pioche. Bien accueilli en anglais, un prix raisonnable, même avec la climatisation et un endroit calme.
Je m’affale de nouveau dans mon lit. Et encore cette sensation de rêve éveillé.
Une journée à dormir, écouter de la musique et visionner des documentaires.

Le jour suivant est un jour de pluie donc je reste une nuit supplémentaire, et je me vois offrir des beignets à la banane le midi et soir !
Pour le petit déjeuner, je retourne à un petit stand de sandwich tenu par trois filles.
Je demande à utiliser la table dans la cuisine car il pleut trop et la terrasse est inutilisable.
Puis, pour le midi, j’entreprends d’essayer un autre restaurant pour le déjeuner, que j’ai repéré sur ma carte. Il est moins loin que le précédent et il y a la vue sur la rivière en prime.

Le soir venu, je lâche prise sur la suite car j’ai le sentiment qu’il faut que je suive mon instinct. Ce que j’ai oublié pour Konglor Cave.
Toujours cette sensation que quelque chose change ou a changé, mais je ne sais pas encore quoi.
Je ressens de nouveau cette paix intérieure et sérénité.

Reprise du vélo, le lendemain matin, pour rejoindre Thabok. La journée se déroule tranquillement, avec un peu de ruminations qui s’évaporent au fil des kilomètres.
Je suis à la fois excité d’arriver à Vientiane et en même temps, inquiet pour quelque chose.