Voilà presque 2 ans que je suis sur la route à voyager (plus ou moins) et la question qui revient souvent, c’est : “Quand est-ce que tu rentres en France ?”
La réponse est facile pour moi mais difficile à comprendre pour les autres.
La première raison est l’avenir, pour ma part, je n’en vois aucun. Aucun projet professionnel en ce moment, aucune envie de rester au même endroit, de retourner dans une routine de consommation et devoir travailler pour payer les factures. Ce n’est certainement pas cette vision de la Vie que je souhaite.
La deuxième raison est que mon objectif n’est pas encore atteint, j’ai toujours cette envie d’avancer, visiter d’autres pays. Même si c’est difficile parfois, j’en retire un plaisir la majorité du temps.
Comme une graine qui aurait germé en 2015 (je dirais même en 2014) et qui grandit chaque jour en moi.
Et même, une fois ce voyage terminé, je n’ai pas la certitude de revenir en France.
Le mode vie du voyageur
Voyager, c’est être confronté chaque jour aux autres et à soi-même, aucun moment de repli.
Ma zone de confort est extrêmement réduite constamment.
Faire face à la pauvreté (notamment au Cambodge), aux odeurs nauséabondes dans certaines rues, la poussière et pollution, à l’incompréhension de la langue, aux arnaques.
Tout côté négatif est évidemment compensé par le positif : des personnes adorables, des paysages magnifiques, une véritable liberté, pas de contraintes sociales ou professionnelles, être en tee-shirt/short/sandales tous les jours, un rythme de vie très lent.
Voilà ce que je vis tous les jours, depuis presque 4 mois en Asie maintenant.
Pour rien au monde, je veux changer ce que vis en ce moment car je suis sur le bon chemin. Celui de la découverte du monde et de soi, le nomadisme, la simplicité.
Je n’ai aucune idée où cela va m’emmener, ni où je serais dans un an. Aucune importance, la seule chose importante, c’est que je reste connecté avec moi-même.
Plus qu’une intuition, c’est un désir qui me pousse à voyager.
Ça me pousse dans mes retranchements, m’oblige à accepter les situations difficiles, à profiter du moment présent et puiser dans des ressources que je ne me connaissais pas.
Voyager pour atteindre mon rêve. Malgré le chaos dans le monde, j’arrive à trouver toujours une goutte d’espoir pour mon rêve. Après tout, ne suis-je pas sur cette Terre pour accomplir quelque chose, comme tout le monde ?
Il me faut avancer, ne pas se laisser distraire et suivre mon chemin.
C’est mon voyage.