[1/20] Arrivée en Thaïlande

Le vol se déroule tranquillement et les 9h passent très vite, entre films et lecture.

Je visionne notamment un film japonais et force est de constater que je suis de nouveau nostalgique de ce pays. Un film simple, sans fioritures, racontant une tranche de vie d’un couple et l’arrivée du père de la fille dans leur vie. Rythme contemplatif, petite ville typiquement japonaise.
J’adore cette ambiance, impossible d’expliquer pourquoi.
L’appel du Japon résonne en moi, patience j’y reviendrai !

Une fois débarqué, je passe l’immigration sans problème, avec un visa de 30 jours en poche.
Ensuite je récupère mes bagages et le carton de Kaihōpara Rangi. Il est en parfait état ouf !
Puis je me mets à la recherche d’un endroit pour stocker mes affaires à l’aéroport. 300THB (11 dollars) pour 24h, parfait !

Étape suivante, trouver la navette pour rejoindre un bus. Après 20min d’attente, j’abandonne et choisi l’option taxi. Aussitôt sur place, je suis interpellé par 5 chauffeurs.
Aucun n’a de compteur… J’en choisis un puis je négocie direct le prix avant de partir. Pas question de se faire avoir.
Durant le trajet, j’en profite pour découvrir un peu l’environnement et le trafic. Beaucoup de motos et scooters, roulant sans casque, sur une route mouillée. Un joyeux bazar organisé.

J’arrive à l’hôtel, où je suis bien accueilli, et je me pose dans une chambre immense avec douche privative.
La première fois que j’avais pris un hôtel, ça remonte à Auckland, quand j’étais en galère d’hébergement. $60 la nuit pour une minuscule chambre et douche partagée.

Lever à 5h du mat, pour être à l’aéroport assez tôt. Mon petit-dej était compris dans le prix mais il est disponible qu’à partir de 7h30.
Tant pis, je prends une navette qui me dépose directement à l’aéroport.
J’avale un petit-déjeuner thaï, récupère mes bagages et file au check-in.

J’appréhendais le surplus de poids mais finalement, l’hôtesse a été super sympa. Comme je venais d’un vol international, elle m’a autorisé 30kg au lieu des 20kg autorisé en vol interne. Je n’ai eu qu’à payer les 8kg supplémentaire, soit 500TBH.
Merci ma chance !

De nouveau, un vol très tranquille, seulement 1h15 pour rejoindre Surat Thani.
Atterrissage en douceur et débarquement rapide.

J’entreprends de monter Kaihōpara Rangi devant l’aéroport. En 1h30, tout est monté et rangé dans les sacoches. Kaihōpara Rangi fait de nouveau son effet, en attirant les passants. On me pose les questions habituelles : d’où je viens, où est-ce que je vais, combien ça m’a coûté…

Je retrouve cette sensation que j’avais en Nouvelle-Zélande, chose qu’il n’y avait pas en Australie.

Premiers tours de roues en Thaïlande, difficile de retrouver l’équilibre et je me rends compte que mes bagages sont trop lourd.
Les premiers kilomètres me font découvrir les paysages de ce nouveau pays. Je dois faire avec le trafic, les gaz d’échappement et les odeurs de décharges sauvages.
Pas évident, mais les sourires et “Hello” des thaïlandais me donnent de la motivation et je suis tellement content de retrouver cette sensation de rouler.

J’arrive au monastère principal de Suan Mokkh International Dharma Hermitage et me présente à l’accueil. On m’indique un bâtiment pour le dortoir.
Très rustique, un plancher en bois surélevé en guise de lit avec des nattes de bambou.
J’installe mon matelas gonflable pour plus de confort. Je suis seul pour le moment.

Trois jours passent et des personnes arrivent pour effectuer la retraite. C’est l’occasion pour moi de discuter et d’échanger avec des voyageurs !

Le lendemain, direction le centre de méditation, de l’autre côté de la route. Des navettes effectuent le trajet, je choisis d’y aller à vélo.
En arrivant, je m’inscris et passe une rapide interview afin d’être sûr de ce que j’attends de cette retraite.
Nous continuons à discuter et à échanger jusqu’au soir, et nous aurons également la visite du centre et le déroulement quotidien durant ces 10 jours. À 19h, le silence est requis.

Photos : L’arrivée en Thaïlande (Bangkok)

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